dimanche 8 juin 2008

À la rescousse!

Y'a un nid de Merle d'Amérique (Turdus migratorius) devant chez moi.
Je dois avouer que quand Homme et moi avons vu l'emplacement de la maison des rouge-gorge, nous nous sommes dit qu'ils avaient choisi une bien drôle de place.
Mettons qu'ils sont loin d'être bien cachés...
Probablement à cause de cet emplacement douteux, nous avons pris la famille Merle sous notre aile...



Hier, j'étais en train de jouer avec Jérôme Pinette quand j'entendis des cris d'oiseaux.
Pas le chant d'un oiseau.
Non.
C'était des cris, des plaintes, comme s'ils appelaient Au Secooours!
Je regarde par la fenêtre et je vois une Corneille d'Amérique (Corvus brachyrhynchos) qui bat des ailes dans l'épinette pour atteindre le nid, voulant sans aucun doute se nourir des oisillons.
Et je vois Papa et Maman Merle qui volent dans tous les sens afin de sauver leur progéniture, criant leur désespoir.
N'écoutant que mon coeur, je sortis dehors à la course, vêtue de mes belles bobettes à pois.
Je me mis à crier comme une crisse de folle pour que l'oiseau de malheur s'en aille au plus vite...ce qu'il fit, probablement plus effrayé par mes bobettes que par mes cris.

Pensant avoir fait peur à vie à l'oiseau noir, je me rendis à la cuisine pour prépaper le déjeuner.
J'entendis Didier Barbelivien cogner dans la fenêtre et crier : "ARREINFBFBEBHB BDJHWBIJWN JOUIJ VOOOOOUS!"
Je viens voir au salon, pensant que quelqu'un s'amenait ici.

Ah! b'en câlisse!
La salope de corneille qui est de retour dans l'épinette.
Je suis ressortie dehors à la course, les bras dans les airs, en criant à tue-tête.
Heureusement pour tous, j'avais pris soin de me vêtir.
Je crois avoir fait suffisamment peur au volatile pour avoir la paix pour quelques jours.
Sinon, je suis allée chercher mon permis de chasse et j'attends de pied ferme la pute de corneille.

Non, cet épinette n'est pas pour la vieille salope de corneille!
No country for this old fucking raven!

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